Mes années d’or
Ce temps qui ne revient plus
Je t’ai offert
Ma jeunesse
Tu l’a vilipendée.
Ce squelette
Tu ne cesses de le battre
Tel un tambour
Tu l’adorais jadis
Alors to l’encensais
Avec des mots tendres
Aujourd’hui d’autres
Me harcèlent
Ils enfoncent tour à tour
Leurs dards dans mon Coeur
Je regarde les enfants
Ils sont dix-huit
Nous en avons perdu
Une seule, Anaïs
Je hais ce corps
Tu l’as manipulé
Pour ton plaisir
Et moi, j’en ai retire
Que déplaisirs